mercredi 23 décembre 2015

Ayerdhal - "Le Cycle de Cybione"


La société Ender assure les démocraties des planètes qui veulent bien signer un contrat auprès d'elle. Pour maintenir l'ordre, elle envoie des agents. Elyia Nahm est son dernier recours. Une femme jeune, très intelligente, forte, immortelle enfin... presque. Sa mort est perpétuellement suivie de sa renaissance au sein d'Ender. Ce qui l'enchaîne à son patron, également son mari forcé, qui prend la précaution d'effacer sa mémoire à chaque fin de mission.

762 pages qui m'ont pris un peu de temps parce que j'ai interrompu plusieurs fois ma lecture (entamée fin octobre). En fait, le livre des éditions Au Diable Vauvert rassemble quatre romans : "Cybione", "Polytan", "Keelsom, Jahnaïc", "L’œil de Spad".

Le style d'Ayerdhal est très agréable à lire. J'aime ses métaphores, les descriptions et les dialogues, l'atmosphère qui se dégage de ses histoires. Par contre, j'ai été complètement perdue au milieu des intrigues politiques, bien trop compliquées pour mes neurones, et comme elles constituent le cœur de ces romans, je suis passée un peu "à côté". Je pense tout de même avoir capté l'essentiel des enjeux, qui tournent autour de la conquête du pouvoir et des intérêts économiques interplanétaires. Ce sont les faux-semblants, les pièges, les nombreux protagonistes qui m'ont emmêlé les pinceaux.

La richesse des personnages m'a complètement captivée! Elyia Nham est unique, vraiment accrocheuse. Elle a un côté sanglant qui s'oppose à un esprit de justice. Et puis, c'est juste jubilatoire de la suivre dans ses enquêtes où elle se fait actrice pour démêler le fin mot de l'histoire!

Il est intéressant de comparer la cybione Elyia Nham à son patron-mari Saryll. Elle est sur le terrain, devant souvent tuer alors qu'elle a des scrupules, une conscience qui la pousse à défendre les innocents, une femme superbe restant éternellement jeune. Lui est planqué dans son fauteuil, donnant des ordres, se fichant de la mort des autres, surtout de celle d'Elyia, et devient ventripotent avec les années qui passent. Et puis, au fil de temps, elle le cerne de mieux en mieux malgré sa mémoire volontairement défaillante à cause de Saryll. Ce qui fait mal...

Ma préférence va à l'opus "Keelsom, Jahnaïc" avec ce côté complètement stone, faisant référence à la Jamaïque. Et puis, j'ai également très accroché à "L’œil du Spad" où l'on retrouve un personnage clé de "Cybione". A propos du Polytan, je n'ai pas compris si ça se finissait bien ou pas, comme quoi l'intrigue politique m'a échappé. :op

Je ressens comme un vide en devant lâcher Elyia.

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