dimanche 20 décembre 2015

Lydie Blaizot - "Le facteur 119"


Ellyard McComb, brillant ingénieur à la Sygentel, est l'inventeur des premières formes d'I.A. ("Intelligence Artificielle"). Seulement, sa première commande rencontre déjà un problème : il apprend que les I.A. possèdent des instructions qui n'étaient pas prévues au départ, ayant pour but de nuire au peuple qu'elles sont censées servir. Le scientifique réussit à déjouer ce plan sur les quatre I.A. qui n'ont pas encore été livrées...

J'ai pu découvrir ce roman grâce au partenariat avec Livraddict et les éditions voy'[el], que je remercie chaleureusement. 

Je préfère parler de suite du gros point négatif de ce livre : il lui manque une bonne relecture pour chasser les erreurs (mots en trop ou en moins, fautes de frappe, etc.). Elles sont vraiment trop nombreuses, ce qui manque de sérieux  à mon avis.

L'histoire à proprement parler... Elle est rythmée à souhait, les scènes s'alternent de façon fluide sans que le lecteur n'en perde le fil. Même lorsque les personnages deviennent nombreux, on suit très bien les localisation et présence de chacun.
Lydie Blaizot a beaucoup d'imagination et une plume très agréable à lire. Je n'ai pas décroché un seul instant et j'ai passé un chouette moment de lecture!

Le thème des I.A. est bien fouillé. Les problèmes de la conscience, des sentiments, de l'humanité, de la vieillesse, de la mort, de la relation aux humains, sont développés de façon intéressante. De plus, toutes les I.A. n'ont pas les mêmes réflexes de relation sociale. Ces interactions sont écrites des deux côtés, I.A. et/ou humains.
La politique interplanétaire est au cœur de l'intrigue. En temps normal, j'y suis hermétique mais cette fois-ci, j'ai tout compris! :op
Et puis quand on y pense, l'histoire se transforme un peu en "guerre des étoiles"! ;o)

Le qualificatif "d'enfants" pour désigner les I.A. du point de vue d'Ellyard McComb m'a un peu gênée. Je l'ai trouvé infantilisant, bien que dans les faits il les a en effet créées. Cependant, elles sont "nées" directement assez âgées aussi le terme "enfant" est un peu décalé.
Chaque I.A. a son propre caractère, ce qui permet de bien les démarquer les unes des autres et les rendent attachantes de manière différente. Le majordome Karl m'a aussi beaucoup plu grâce à sa fidélité sincère envers l'ingénieur.

En somme, "Le facteur 119" est un très bon roman de SF qui emmène le lecteur dans un monde captivant.

2 commentaires:

  1. Merci pour ta chronique. Peux-tu me dire si tu as lu la version epub ou papier ? Cela me permettrait de faire remonter ta remarque sur les coquilles. Merci !

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    1. J'ai lu la version papier. Je ne savais pas qu'on appelait ça des coquilles. C'est plus joli. ;o)
      Ce souci ne m'empêchera pas de lire d'autres romans de Lydie Blaizot.

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