dimanche 12 novembre 2017

Agnès Ledig - "Juste avant le bonheur"


Une jeune caissière de 20 ans croise par hasard le chemin d'un homme de 50 ans qui lui offre de partir en vacances au bord de la mer avec leurs fils respectifs. Après beaucoup d'hésitation elle accepte et vit des jours magnifiques. Mais le malheur est sur la route du retour.

Je n'avais pas lu la quatrième de couverture avant d'entamer ma lecture. Je souhaitais lire un roman "feel good", eh bien je me suis bien plantée!!! J'ai pleuré!!! Ma boîte de mouchoirs s'en souvient! L'auteure a atteint son objectif avec ce tsunami d'émotions qu'elle réussit à susciter. Son style est simple, plein de fraîcheur, efficace.

Le roman commence très positif, puis on plonge dans le pire malheur, et la remontée est difficile. Il se lit très vite. Le récit est vivant grâce aux dialogues. Les personnages sont attachants, que ce soient les principaux ou les secondaires. Toutefois, les évènements sonnent quand même invraisemblables.

Donc j'ai pleuré, mais j'ai aimé.

William Golding - "Sa majesté des mouches"


Suite à un accident d'avion, des jeunes garçons échouent sur une île déserte. Ils s'adaptent alors à cette nouvelle vie bon gré mal gré.

Je n'ai pas aimé ce roman. Je l'ai lu parce qu'il avait été cité par un lecteur de "Battle Royale". La ressemblance s'arrête au fait que des enfants se retrouvent isolés sur une île.
Il est classé en roman jeunesse, la couverture semble d'ailleurs ciblé ce public et pourtant... je l'ai trouvé très dur.

On ne sait rien de la raison de l'accident d'avion et pas grand chose de leur passé. Tout est centré sur leur évolution sur l'île, sur leurs comportements. Et j'ai du mal à imaginer que ce qu'à décrit l'auteur puisse réellement arriver. Les moqueries dirigées vers un enfant, le fait qu'un autre veuille devenir chef, qu'il s'installe de la jalousie, je veux bien le croire. Mais le tour extrême que prennent les évènements, c'est "trop".
Et puis je crois que je n'ai pas apprécié ma lecture parce que je me suis souvent ennuyée et que le style de l'auteur n'est pas accrocheur.


Claire North - "Les quinze premières vies d'Harry August"



Harry August est un orphelin du début du siècle dernier, se rappelant chacune de ses précédentes vies qui commencent toujours dans les mêmes conditions. Il ne sait pas pourquoi il en est ainsi et cherche à le découvrir. Au moment de sa onzième mort, une fillette lui annonce la fin du Monde, lui demandant de dévier le déroulement des évènements.

L'idée n'est pas mal du tout et réussit à captiver même si elle n'est pas si originale (on se rappelle le film "Un jour sans fin").

Le roman est en fait le journal d'Harry. J'ai été un peu perturbée par les allers et venues entre ses différentes vies. En effet, le récit n'est pas du tout linéaire. L'avantage, je pense, est que le rythme n'est pas monotone. Et cela ajoute du mystère au mystère.
Pour une fois, le héros n'est pas spécialement charismatique, il apparaît comme "monsieur tout le monde". Il n'en reste pas moins attachant, on le suit sans problème dans ses questionnements. 

Une bonne partie tourne autour du fait qu'Harry revit ses vies et s'en souvient, des conséquences sur sa façon de mener ses vies, les effets psychologiques et pratiques. Parce que finalement, il connaît l'avenir et peut s'en servir. Et savoir que l'on va revivre peut aider à affronter la mort.
Puis l'intrigue tourne au thriller, pour résoudre l'énigme de la fin du Monde annoncée et comment y remédier.

Certains passages sont un peu longs, notamment les souvenirs liés à des personnages clé et ceux-ci deviennent tellement nombreux, que parfois je ne savais plus qui était qui.


lundi 6 novembre 2017

Greg Egan - "Téranésie"


Un couple, isolé avec leurs deux enfants sur une île, mène des recherches scientifiques à propos d'un papillon aux étranges mutations. Malheureusement, ils sont victimes de la guerre sévissant dans la région. L'aîné réussira à sauver sa sœur et à leur reconstruire une vie aux Etats-Unis. Bien des années plus tard, le passé les rattrape et les ramène dans le Pacifique sous la forme d'espèces montrant des mutations étranges. 

Globalement, je n'ai pas aimé ce roman. J'ai eu du mal à m'accrocher à l'histoire. Je ne sais pas si c'est dû au fond ou au style de l'auteur. Un peu des deux certainement. L'idée n'est pas très originale.
Les explications pseudo-scientifiques m'ont paru obscures, tirées par les cheveux, irréalistes.
Le développement final est trop rapide, mais comme je n'ai pas adhéré à l'intrigue, j'ai été soulagée de terminer ma lecture.

Bref... déçue par "Téranésie", pourtant je compte bien lire un autre roman de Greg Egan pour ne pas rester sur cette mauvaise impression.